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26/10/2021
Julie en 12 chapitre ? Les autres ; Infidélité ; La relation à l'ère metoo ; Une famille à soi ; Une question de timing ; Le plateau de fiinmark ; Un nouveau chapitre ; Le cirque narcissique de Julia ;
Le lynx bousille noel ; Le malaise dans la culture ; Positif ; Tout à une fin... ces titres ne vous diront pas grand chose mais ils découpent en segments plus ou moins longs (et plus ou moins réussis) un film qui m'a laissé de marbre. La vie, ou plutôt les vies puisqu'aujourd'hui avoir un seul métier ou un seul amour vous fait passer pour un extraterrestre coincé dans les années 1800, sont toutes mues par un sentiment de rébellion de pacotille qui donne l'impression de voir une enfant gaté casser ses jouets.

Tous les clichés de la "jeunesse d'aujourd'hui" seront au rendez-vous pour cette jeune femme qui m'a semblé bien égocentrique. Pour nous les raconter, une voix off surprenante vient parfois apporter quelques réflexions ironiques, parfois simplément... dire le texte une seconde avant l'actrice ce qui donne la sensation que le réalisateur ne savait pas quoi choisir et qu'il laisse le spectateur trancher (et comme je le dis à mes élèves "si vous me donnez deux solutions en me laissant le choix, comptez sur moi pour toujours prendre la mauvaise !).

Si le film avait eu un peu plus de recul sur son discours, j'aurais peut-être pu accrocher mais j'ai ressenti un premier degré qui m'a gêné tout autant que dans "les aours d'Anaïs" vu recemment. Ah ces problèmes de riche... ceux qui concernenet 0,00001% de la population mais qu'on aime tant nous présenter avec l'idée que "quand même, même ces personnes ont une vie qui n'est pas évidente !". Non, vraiment, j'étais parti avec l'envie d'aimer ce film dont on m'avait dit le plus grand bien et je suis ressorti de la salle avec un fort sentiment d'incompréhension. Thibault, je suis passé à coté de quoi ???

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